Le SACO offre la possibilité pour ses adhérents de profiter de l'offre que P.Givet a négocié avec LEKO, un Eco organisme. Ce dernier propose, pour 7 centimes par ruche, d'obtenir un numéro d'identification unique (l'offre du SNA n'a pas cet avantage) auprès de l’Ademe (agence de la transition écologique) et de nous exempter de papiers administratifs soûlants de gestion ("plan régional de prévention et de gestion des déchets PRPGD").(
Cette adhésion Leko est valable cependant uniquement pour les emballages plastiques ou verres dédiés aux produits de la ruche sans transformation (miel, miel en rayon, propolis, cire..) mais pas les nougats, pain d'épices bonbons etc)
Pour profiter de cette offre, marquez bien votre numéro Siret dans la fiche d'adhésion et le montant de 0.07c par ruche, en joignant votre télé déclaration de ruches et votre procuration pour que le SACO soit votre représentant auprès de LEKO.
La Journée de l’Abeille, organisée par le GDSA21, s'est déroulée ce samedi 9 Décembre l'après-midi au restaurant Le Crusoë.
Deux alertes à retenir:
L'une met en lumère des résistances du varroa très importantes en Bourgogne pour l'Amitraz (Apivar) et dans une moindre mesure pour le Tau- fluvalinate. (Apistan) On perçoit qu'on atteint la limite des traitements conventionnels et il est conseillé d'utiliser un maximum des biotechniques, avec l'aide de traitements flash d'acide oxalique bien ciblés notamment en décembre.
Il a été rappelé aussi que, depuis plus de trente ans, l'acide oxalique n'a pas présenté de résistance. Le proposer en traitement long sur deux mois sur lange est scandaleux et choquant avec le risque de créer des résistances à l'acide oxalique. On se retrouverait alors pratiquement nus devant le varroa.
Un Webinaire à consulter qui explique tout ceci par Apinov ICI
La deuxième alerte concerne le frelon asiatique (430 nids cette année, >1000 en 2024): son inexorable progression avec le réchauffement climatique nous promet des larmes en 2024 si on n'anticipe pas les protections des ruchers, notamment ceux situés en péri urbain avec peu de colonies. Vivez cachés du frelon au printemps et en début de saison le plus longtemps possible (aucun piège dans les ruchers à moins de 500m) et préparez cet hiver harpes (à disposer dès la présence des premiers frelons dans votre rucher en juillet) et des muselières pour l'automne..
Nous devons posséder un numéro SIRET nécessaire pour céder ou vendre des pots de miels ou produits dérivés de la ruche en dehors du cercle familial.
Chaque apiculteur est un cas particulier. Pour cette requête, on peut décrire cependant un enregistrement basique pour un apiculteur de loisir de moins de 50 ruches, qui par ailleurs est salarié non agriculteur.
Depuis le premier janvier 2023, il n'est plus possible d'effectuer vos démarches dans un Centre de Formalités des Entreprises (CFE).
Vous devez le faire sur le site internet du guichet des formalités des entreprises. C'est gratuit si vous le réalisez vous-même. (Attention aux sites qui vous "accompagnent", c'est payant!)
Voici le document qui vous explique la PROCEDURE A SUIVRE ICI
On observe au rucher école de Beaune des mâles qui réapparaissent! Les ruches ne sont pas bourdonneuses. Si vous avez mis vos portes antifrelons, faites attention à dégager l'entrée au retour du froid : des mâles occis pourraient obstruer la porte d'entrée et étouffer la colonie.
La pression en début de semaine dernière était de 1 frelon par ruche en moyenne à un moment donné. L'installation de 3 harpes a fait quasiment disparaitre le frelon en 4 jours avec 1 frelon encore pour 10 ruches. On rappelle que les plans de cette solution, à croiser avec d'autres, sont sur le site du GDSA21.
Un très bon documentaire de THEMA/ARTE t à revoir sur Youtube qui présente comment a dérivé notre agriculture vers une dépendance chimique, entretenue par les firmes fabricantes de pesticides et qui aboutit au désastre écologique en cours.
La population d'insectes aurait chuté de 75% en 30 ans en Europe . Il a fallu plus pourtant plus de 20 ans pour limiter l'usage des nicotinoïdes alors que d'autres classes apparentées, agissant également comme neurotoxiques (anticholinergiques), sont déjà sur le marché. (Sulfoximes ou butenoïdes comme le Sulfaxor et la Flupyradifurone)
Marie Aureille nous avait déjà expliqué dans nos colonnes comment les firmes ont pu nier ce constat avec une communication diabolique en trois phases: négation, il n'y a pas de problème avec les pesticides, puis disqualification des analyses présentées par les chercheurs, enfin dilution/dispersion de l information, en occurrence en évoquant le multifactoriel à la disparition des insectes. Tout ceci avec un lobby très actif notamment auprès de l'EFSA.(Autorité Européenne de Sécurité des Aliments)
Pourtant des solutions agricoles existent et nous sont sont présentées.